Les
« Outils » de la défaite….
Acteurs….de
l’Anti-Révolution
Après le tremblement du 17 décembre 2010, la Tunisie ne
semble pas sortie de la zone des répliques que l’on connait tout autant terribles
et ravageuses que le séisme initial. Le crime odieux coûtant sa vie à l’opposant
Chokri BELAID n’en est qu’un début… Depuis le 14
janvier 2011 La scène politique nous offre son spectacle tragi-comique. Vendeurs de
mensonges et vieilles recettes démagogiques et vils exploitant dans le
sacré et la culture du ressentiment...s'y bousculent. Trahie et désabusée, la jeunesse sombre dans le désespoir…On s’immole
encore par le feu en Tunisie pour une promesse d'embauche trahie ou tout simplement, le plus souvent, sous la douleur inconsolable que l'on éprouve assiégé par sa mauvaise vie….On se donne la mort en Tunisie dans l’indifférence des larbins humanistes de service, les Ben Sedrine, ben Achour, Chammeri , Trifi , Jendoubi et j'en passe …appelés pour d'autres fonctions. Tout devient possible , tout sans exclusive jusqu'à l'incommensurable ascension d'un "violeurs" bien connu , et ex- barbouze du Bénalisme, condamné à 10 ans de réclusion criminelles par contumace, devenu "leader" dans uns société civile malade et gravement infestée par l’arrivisme . Des individus sans histoire, sortis d'une hibernation qui aura duré 23 ans sous le joug de Ben Ali, qui n'ont jamais risqué ce qui leur est le plus cher : leurs intérêts et carrières personnelles..., et
encore moins exprimé la moindre critique à l’endroit du despote, et des reliques tirés des archives de l’époque du parti unique ; complètement détachées de la réalité tunisienne,
marchandant au prix fort leur collaboration…..à la confiscation du rêve… Autorisations
de radios et d’associations, financement illicite, entrisme ; emplois et
crédits aux profit des proches … avantages et "licences" de toutes sortes et en tout genre autant de
privilèges et d’avances ......aux nouveaux courtisans de la cour .... La Tunisie est
une femme violée ignorant que son agresseur se déguisant en saint ...n’est autre que
le juge désigné pour statuer sur ses doléances et auprès duquel elle espère
trouver secours et justice….Sommes-nous à l’ère de l’antirévolution ?
Oui, sans le moindre doute, nous nous y sommes depuis le 14 janvier 2011... Carthage
risque de chuter encore plus bas dans des scénarios apocalyptiques qu’aucune
force ; n’en
saura endiguer les conséquences… Il faut choisir son camp. Le nôtre
est celui des combattants de la liberté, de la justice et la réconciliation nationale.
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